Communiquer avec les parties prenantes (stakeholders)

Communiquer avec les parties prenantes (stakeholders)

On peut s’interroger sur la raison qui pousse les entreprises à rendre compte de leur impact à leurs diverses parties prenantes, et comment elles communiquent sur ce sujet. Ainsi, Olivier Dubigeon constate que « la plupart des entreprises commencent à se préoccuper de rendre compte de leur responsabilités globale lorsqu’elles doivent faire face à un défi significatif risquant d’affecter leur réputation ».

5 actions pour une bonne communication vers les parties prenantes

Transparence…

Pour la raison évoquée plus haut Alice Audouin, juge utile lors de la mise en place d’une démarche RSE, d’étudier les attentes des parties prenantes afin d’éviter des manquements potentiels significatifs dans la démarche. Comme nous venons de le voir, l’entreprise se doit de répondre aux interrogations des parties prenantes (ONG, associations…). Il faut considérer que cette réponse doit être établie sur la base du dialogue et de la concertation. En établissant cette démarche de dialogue, l’entreprise semble être mieux à même de comprendre les pressions contradictoires qui s’exercent sur elle, tout en lui permettant d’anticiper la demande des parties prenantes, en les intégrant dans ses processus de décision.

La notion de transparence semble donc se présenter comme la base de la crédibilité de l’organisation et l’entreprise doit être en mesure de prouver sa légitimité pour prétendre à son droit d’entreprendre.

Cependant il peut être intéressant de constater que toutes les entreprises engagées dans une démarche de développement durable ne rendent pas toutes des comptes, pour des raisons de coûts, parce que leur réputation est déjà suffisante ou parce qu’agir avec le public ne fait pas partie de leur politique.

Les 5 actions pour une bonne communication (relation ?) avec les parties prenantes

Face aux attentes des stakeholders, il existe plusieurs types d’actions de communication, selon l’importance de ces attentes et le niveau de performance de l’entreprise, qui peuvent être déclinées en verbes. En cas de faible niveau d’attente et de performance faible de l’entreprise, il convient « d’être vigilant». En cas de niveau d’attente plus élevé alors que l’entreprise n’est pas très performante en termes de développement durable, il est temps pour elle « d’agir ». Si le niveau d’attente est très élevé pour une performance faible, la situation est urgente, celle-ci doit « réagir ». Si les attentes de performances responsables sont élevées et que l’entreprise est performante d’un point de vue développement durable, il s’agira pour celle-ci de « conforter » ses parties prenantes. En cas de préoccupations faibles et de performances élevées de l’entreprise celle-ci aurait toutes les bonnes raisons de « veiller ».

Bien qu’un brin abstraites, ces notions rendent néanmoins compte de l’esprit dans lequel doit être menée une politique de développement durable et ne s’appliquent pas uniquement à la communication mais à tous les domaines : R&D, production. I

l faut penser l’entreprise comme une globalité dans une globalité systémique.

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